Docteur Julien Colombani, Professeur associé au département de Biologie de l’Université de Copenhague et Médaille de Bronze du CNRS.
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CHERCHEURS FRANÇAIS AU DANEMARK #9 -Julien Colombani

Interview avec le Docteur Julien Colombani, Professeur associé au département de Biologie de l’Université de Copenhague et Médaille de Bronze du CNRS.

Le docteur Julien Colombani a obtenu son PhD à l’université de Nice Sophia Antipolis en France, en travaillant sur le modèle de la Drosophile (mouche très souvent utilisée comme modèle en laboratoire).
Il effectue un postdoc à Londres au Cancer Research UK puis est recruté en 2008 par le CNRS dans un laboratoire situé à Nice. Il y développe avec Ditte S. Andersen (chercheuse danoise à l’INSERM) d’ambitieux projets qui lui permettent de recevoir la médaille de bronze du CNRS en 2016, la médaille de bronze récompense le premier travail d'un chercheur prometteur dans son domaine. En 2019, ils décident de poursuivre leurs recherches au Danemark grâce à un détachement de 5 ans de leurs fonctions en France. Grâce à l’obtention d’une bourse ERC Starting Grant, ils cofondent une équipe de recherche au sein au Département de Biologie de l’Université de Copenhague (laboratoire Physiologie et homéostasie des organes). Ditte Skovaa Andersen est aussi lauréate de la bourse Novo Nordisk Young investigator award dont la vocation de faciliter le retour au Danemark des chercheurs partis à l’étranger. 
Leur équipe est également affiliée au Center for Stem Cell Research and Developmental Biology (DanStem, Faculté de médecine).
En effet, leurs travaux de recherche fondamentale portent sur les cellules souches intestinales (cellules non différenciées), leur rôle, leurs échanges avec les autres organes et avec les autres cellules de l’intestin, et leur renouvellement. Ces études visent à identifier les facteurs physiologiques et environnementaux qui contrôlent la division des cellules souches, et à comprendre comment l’intestin communique avec d’autres organes pour répondre aux variations de ces facteurs. 
Les résultats de ces recherches ont notamment des applications potentielles dans le traitement du cancer, des maladies inflammatoires, du diabète ou de l’obésité.

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